Il manque vraiment quelqu'un sur ce blog, une autre voix, que j'ai découverte... non, qui m'a découverte, il y a peu, puis que j'ai découverte à mon tour, et qui m'a fait rire, puis m'a émue, puis m'a fait réfléchir... tout sonne juste et vrai. Tout est réfléchi. Tout est mature.
J'ai tout lu, et ça c'est un symptôme d'intérêt évident, non ?
Alain écrit, comme moi, comme vous, et trouve que dans sa propre expérience de l'exercice de l'écrit, "les choses s’ordonnent d’elles-mêmes, la pensée se structure à mesure qu’elle s’exprime" et moi je le rejoins. C'est vrai, tout ce flot brut, ce brouillon de pensées que le cerveau humain produit en continu, tout ce... magma qui s'appuie sur notre raison, mais que notre sensibilité altère, et qui prend ses racines dans notre vécu, notre passé... Tout ce "flot" permanent, l'écriture permet de lui donner une fluidité et une cohérence, une réalité évidente et logique, qui permettent de déceler le faux et de conserver l'important et le vrai, de faire enfin le point.
Alain, heureuse que tu m'aies découverte au hasard de tes pérégrinations bloggiennes (bloguiennes ?... mais que fait l'Acdémie française ?...)
Plus de 18 h 00 et je suis au boulot... qui a dit que les fonctionnaires ne foutaient rien et avaient l'oeil rivé sur la pendule ???
... Bon, ok, ok, en fait je suis quasiment la seule qui reste à cette heure tardive... qui n'est d'ailleurs pas si tardive que cela pour beaucoup d'autres professions, toutes celles que nous, petits fonctionnaires et petits employés de bureau, nous allons embêter après être sortis du travail, parce qu'il nous permettent de vivre : les commerçants.
C'est marrant comme j'aime travailler le soir. C'est le moment où je suis le plus en éveil, le moment où je suis la plus efficace. Le moment où je suis la moins dispersée aussi, parce que tous ces téléphones ont arrêté de sonner et tous ces gens ont arrêté de parler... Il n'y a plus que le silence et soi, on peut enfin se concentrer pleinement sur son travail sans risque de voir quelqu'un vous couper dans votre élan et vous faire perdre le fil de vos idées. Enfin seule (avec les oiseaux et le bruit de la fontaine par les fenêtres). J'aime.
D'autant plus quand collègue et chef sont en vacances. C'est sans aucun doute un bien piètre pouvoir, mais je suis enfin seule maître à bord, de ce site web que je suis depuis son lancement et qui est quelque part "mon bébé", quelque part un peu le mien, étant donné le temps et l'attention que je lui ai consacrés.
Je n'aime pas le travail bâclé, je suis assez perfectionniste. Un lien mort, une zone réactive déplacée, une légende secondaire qui ne colle pas avec la photo, ce n'est peut-être pas grand chose à l'échelle d'un site de plusieurs centaines de pages... mais c'est vraiment dommage quand un internaute s'en aperçoit... Un calendrier d'évènements qui est dépassé de quelques jours seulement, on peut se dire que ce n'est pas très grave, mais ce n'est pas ce que dira l'internaute... C'est le genre de petites choses que je déteste oublier et auxquelles je préfère consacrer plus de temps qu'il n'en faut pour la simple mise à jour d'une page.
C'est pour cela que je préférerai toujours faire le travail moi-même plutôt que de le confier à quelqu'un d'autre. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, et au moins on est sûr que le travail sera bien fait.
C'est très certainement un défaut, mais en l'occurence, c'est aussi pour cela que certaines personnes préfèrent me confier le travail à moi plutôt qu'à une autre personne. Et ça, ça fait toujours plaisir à entendre.
Never tear us apart... Non, oh que non, pas la version de Joe Cocker, la vraie, celle d'INXS, celle qui me parle... avec ce rythme incomparable et languissant, la voix si douce, si suave de Michael Hutchence, comme un aveu, et puis soudain si forte et profonde, pour dire sa certitude. Cette montée en puissance qui s'achève dans le même souffle qu'au départ.
Album Kick, 1987... si vieilles que ça, ces paroles-là ? :
Don't ask me What you know is true Don't have to tell you I love your precious heart
I I was standing You were there Two worlds collided And they could never tear us apart
We could live For a thousand years But if I hurt you I'd make wine from your tears
I told you That we could fly 'Cause we all have wings But some of us don't know why
I I was standing You were there Two worlds collided And they could never ever tear us apart
Ca devrait être l'hymne de tous les amants, cette force de croire que rien ne pourra jamais nous séparer. On se fiche que ce soit vrai, sincèrement, c pas important, le seul truc important, c'est d'y croire. On se fiche que tout soit vrai, d'ailleurs, du moment qu'on y croie.
Moi, je crois que je vais y arriver, oui, je vais y arriver, et j'y crois un peu plus chaque jour. Et je crois qu'au lieu de chercher à réduire son malheur, il faut essayer de construire son bonheur.
Enfin, ce que vous attendiez... pas tous, mais bon, je l'ai écrit à la main sur du papier PUIS tapé à la main sur un clavier, donc je le publie quand même :
Alors là, vraiment, un grand merci à Samourai-Seb, qui m'a offert mon fou-rire de la journée avec cette page-là...
De quoi, ou de qui en l'occurence, est-il question ? Allez, un petit indice... Cette personne a dit : "Je suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... En meme temps l'air tu peux pas le toucher...ca existe et ca existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas le voir, c'est doux et tu peux pas le toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau..." Et il a raison ! He's right ! L'air, c'est un peu comme son cerveau... insaisissable...
- discuter avec mon p'tit canard ; - des haricots tout frais, tout fondants en provenance directe du jardin de mes parents, avec juste un peu de sel et rien d'autre ; - une douche chaude, puis fraîche, et un lait qui sent divinement bon pour faire durer un peu mon éphémère bronzage ; - découvrir que je fais partie des liens de Elle et de Lui et que leur "dédicace" respective me touche ; - découvrir que je fais également partie des liens de Yelobuzzy, ce qui est d'autant plus touchant que je ne la connais pas.
Le blog, une fois qu'on y a goûté, ça vous envahit complètement, ça devient une partie, ou non, plutôt un prolongement de soi...
Tant qu'on n'y a pas tout donné, tout délivré, tant qu'il peut encore aspirer quelque chose de nous, tant qu'on n'a pas fait le tour (selon ce que chacun a envie d'exprimer), de toutes ces pensées, ou de toutes ces réflexions, ou de tout cet humour, ou de toute cette hargne, ou de tout ce malaise qu'on porte en soi, il reste là.
Et comme on n'a jamais vraiment fait le tour de soi-même, c'est sans doute pour cela que les blogs renaissent souvent de leurs cendres, réapparaissent après avoir disparu, même si c'est sous une autre forme, parce qu'on a évolué, parce qu'on a fait le tour d'une partie de soi et que l'on a maintenant l'envie, le besoin d'en explorer une autre.
Tout cela pour dire que je n'aurais jamais imaginé que j'avais tellement de choses à exprimer (même si tout est loin d'être intéressant) et que, même en vacances, j'éprouverais l'envie, quasiment le besoin d'écrire.
Pourquoi, même maintenant, j'ai l'impression que je le gonfle toujours un peu quand je prends de ses nouvelles ? Pourquoi, après avoir été tant, j'ai l'impression de n'être plus rien vraiment, ni vraiment une amie, ni vraiment quelque chose d'autre, alors qu'il compte tant pour moi... Pourquoi quand moi je suis (vraiment) contente de lui dire bonjour après une semaine d'absence, il me répond juste qu'il est occupé, sans prendre le temps, la peine (que sais-je ?) d'écrire ce simple petit mot avant : "bonjour"... comme il le ferait avec n'importe quel(le) autre ami(e) ou comme il l'aurait fait à une autre époque. Et surtout, pourquoi tout cela n'est pas délibéré, voulu, mais plutôt pas méchant et seulement inconscient.
C'est sans doute ainsi que va toute ex-relation qui s'est terminée comme la nôtre, et sans doute aussi, tout cela est dû au fait que je n'arrive pas à le chasser de ma tête, qu'il est là, là et encore là, tous les jours, tout le temps, alors qu'il n'y a plus aucune raison pour cela. Alors qu'il n'est pas l'homme qu'il me faut, c'est certain, et que je n'ai plus rien de la femme de sa vie. C'est sans doute pour tout cela et tout cela, je le sais, je l'analyse pertinemment. Mais quand même, y'a des fois, ça me fait mal tout ça.
...
Et toi, ne m'en veux pas d'écrire tout cela, je comprends maintenant qu'en fait il ne s'agit que d'une question d'estime de soi, de moi en l'occurence, qui longtemps est passée par l'estime et l'attention que tu m'accordais. Et maintenant, il faut enfin que j'apprenne à m'estimer en dehors du regard des autres, à être moi enfin.
Ce qu'il est con ce blogger... A moins que ce ne soit moi qui, dans la panique du départ (un peu style j'ai loupé le réveil...), n'ait oublié de publier mon post...
Allez savoir après une longue semaine de vacances bien loin de tout...
Quoiqu'il en soit, le post ci-dessous avait pour but de dire que je partais en vacances, et celui-ci pour but de dire que je suis revenue !
Avec plein d'impressions, de sensations, de réflexions, de trucs débiles que j'ai écrits au bord de l'eau ou sous les pins, et qu'il me faut maintenant tapoter.
